Le diamant

Le diamant

Le diamant naturel, c’est quoi ?

Monocristal constitué d’atomes de carbone, contenant une très faible proportion d’impuretés et dont la disposition dans la structure cristalline détermine 2 familles : diamants de type I et II. Ils cristallisent dans le système cubique, mais se présentent à l’état naturel sous des formes dérivées du cube primitif (octaèdre, dodécaèdre, hexaèdre…). Formés il y a des millions d’années dans le manteau terrestre et expulsés par des volcans – les kimberlites -, ils ont été disséminés par érosion. Aussi trouve-t-on 3 types de gisements : primaire : « terre bleue » des kimberlites ; éluvionnaire : « terre jaune » proche du gîte primaire ; alluvionnaire : à grande distance dans le lit des fleuves actuels ou anciens. Il faut traiter 250 t de minerai en moyenne pour obtenir une pierre taillée d’un carat (0,2 g). On distingue plus de 1 000 catégories de diamants bruts. Le boart (ou bort : diamant granuleux et jaunâtre), impur et mal cristallisé, est broyé pour être utilisé comme abrasif.

Diamant

Propriétés du diamant

Le plus dur des matériaux connus (10 000 kg/mm2). Son concurrent le plus proche, le nitrure de bore cubique, est 2 fois moins dur. Coefficient de frottement faible, voisin de celui du Téflon. Élastique, peu compressible, chimiquement inerte et résistant à la corrosion. Permet la plus forte vitesse de propagation du son dans un matériau (18 200 m/s). Transparent au rayonnement électromagnétique, de l’infrarouge lointain à l’ultraviolet. Bon transmetteur dans les domaines des rayons X et des hyperfréquences.

« Diamant » ne peut désigner que du carbone cristallisé sous une forme spécifique, et présentant toutes les propriétés physiques et chimiques de l’espèce naturelle « diamant » (décret du 29-11-1968). Toute pierre dont la formation a été provoquée, en tout ou partie, par l’homme doit être accompagnée du qualificatif « synthétique » ou « artificielle ». La moissanite (pierre la plus proche du diamant par ses caractéristiques), découverte à l’état naturel par le chimiste français Henri Moissan (1852-1907), est un cristal de carbure de silicium. Elle est produite sous forme synthétique par une entreprise américaine, C3.